...Où rien ne semble ne plus aller. Ça va surtout avec ma santé et ensuite mon moral qui dépéri. Dans ces temps là, tout s'enchaîne. La douleur, l'incapacité de faire même le minimum que je peux faire, alors vous comprendrez, qu'écrire, prendre le temps de travailler un texte, des photos, bien, ça passe à la trappe. Je sais bien que ce n'est pas professionnel, mais personne n'a défini que le blogue l'était. Il est surtout fait en amateur où les exigences de la vie, (et surtout ces platitudes) prennent le dessus. Je dois admettre aussi, que lorsque ma santé va plus mal que d'habitude, parce que fibromyalgie oblige, bien, mon moral suit aussi. Y a rien de plus déprimant que de souffrir encore plus. Que de se voir encore plus diminuée et que tu te demande si ce ne serait pas mieux d'être placé. Oui oui, à ce point. Vous savez. avant j'étais la femme qui déplaçait ses meubles dans les pièces sans aide. Je lavais les fenêtres toute seule, sans rien demander à personne. J'assumais tout cela et l'époque où j'étais monoparentale (ça c'est avec mes plus vieux) bien, je faisais l'épicerie en ramenant mes sacs à bouts de bras. Pendant que les jeunes étaient à l'école. Déjà là ma santé commençait à dépérir, mais je ne le savais pas encore. Je prenais sur moi, ces petits bobos, (car oui, ils étaient moindre et pas tous les jours) je me disais que ça passerait. Mais aujourd'hui, je constate très bien que ce n'est pas le cas. Que la Fibro, cette amie indésirable, m'est inséparable. Oui j'ai pris des médicaments, en me faisant prendre pour une perdue. C'était pire. Sans pour autant alléger la souffrance. Sauf, le Lyrica, un temps. Seulement, j'ai tellement enflée, que la peur m'a fait arrêter. Bref, je ne voulais pas me lamenter sur mon sort, mais vous expliquer, que ces moments de 'silence' c'est occasionné par mon état de santé suivi du moral qui chute librement sans se retenir. Jusqu'au moment, où, l'accalmie se pointe en douceur et dise, HO LA! on se calme là-dedans! Parfois je me sens comme un bipolaire avec ces montagnes russes de la santé et du moral en plus de ce TDA qui est là depuis mon enfance... Vous conviendrez que tout cela peut effectivement perturber les méninges de la pauvre créature sans défense que je suis (hihi). Si vous avez lu jusque là, je vous en remercie et désolée de ce schéma pas trop reluisant. Mais je vous dit MERCI du fond du coeur. À bientot. Car je crois que j'aurai quelque chose d'ici la fin de semaine. Ou d'ici dimanche. Bisous bisous. Christiane (26 Avril 2018)
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